Lizard de King Crimson
Chansons de l'album
À propos de Lizard
Lizard, troisième album de King Crimson, marque l'aboutissement de leur désir de mêler jazz et rock progressif. Paru en 1970, l'album est le dernier de la première époque du groupe, qui s'orientera alors vers une rythmique plus rock qu'à l'accoutumée, la césure se faisant surtout sentir sur Larks' Tongues in Aspic.
Tout commence sur un morceau inquiétant, Cirkus, permettant de constater que le groupe est pleinement entré dans les années 1970 avec profusion de sons électroniques typique du début de la décennie. Chaque musicien y est particulièrement bien représenté, ce qui donne finalement une chanson aux accents graves, une parfaite définition de ce qu'est le rock progressif, genre encore difficile à cerner.
Puis vient Indoor Games, marquant l'arrivée de l'orientation jazzy de l'album, saxophones aidant. La voix saturée, les claviers réellement innovants et la basse profonde en font un des grands titres du groupe, entrainant et ambitieux.
Happy Family, continuité d'Indoor Games à la sauce free, souligne la relative proximité des deux genres (rock et jazz) que King Crimson désira tant faire cohabiter ; puis Lady of the Dancing Water est une ballade mélancolique dénuée de percussions où les vents sont à l'honneur et marque une pause avant la pièce maîtresse de l'album : la piste éponyme, Lizard, à la construction complexe et accompagnée dans un premier temps par la voix particulière de Jon Anderson, le chanteur de Yes.
Lizard (le morceau) commence sur une alternance d'ambiances, notamment vocales. Mellotron, bandes inversées, tout ici démontre encore l'esprit « touche-à-tout » du groupe. Le son d'une trompette surgit alors, sur une percussion proche du boléro justement et qui ne cessera que bien plus tard. Les instruments s'enchaînent, aux tempos tour à tour classique, jazz et free jazz jusqu'à ce que le mellotron reparaisse et renvoie l'ambiance à celle de la première piste, pour enfin achever le tout sur un fond sonore lancinant et inquiétant.
Décrié à sa sortie, surtout par les fans, lesquels lui reprochait un tempérament inaccessible, le troisième opus de King Crimson, à la pochette étonnante toute en enluminures, influença sûrement la scène progressive des années 1970 en l'orientant vers des morceaux toujours plus longs et à la construction toujours plus complexe, voire symphonique. D'ailleurs, des groupes progressifs de cette époque ont été profondément influencés par King Crimson, dont Van der Graaf Generator et Robert Fripp joua sur deux de leurs albums (H to He, Who Am the Only One et Pawn Hearts), Genesis et Emerson, Lake and Palmer avec l'album Tarkus qui témoigne avec sa longue suite éponyme, de l'influence du Roi Cramoisi.
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Lizard
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